• Notre visite du mardi 09/10/12...

    PROGRAMME  DE  LA  JOURNEE

      

    Matinée : Visite du Palais Garnier sous la conduite de Christine Eschenbrenner.

    Après-midi : Découverte des plateaux techniques de l'Opéra Bastille.

     

     

     

        En route pour l'Opéra garnier... dans la bonne humeur!

      

    La grande façade (façade principale Sud), donnant sur la place de l'Opéra et située au carrefour de nombreuses percées haussmanniennes. Garnier a choisi lui-même les quatorze peintres, les mosaïstes ainsi que les soixante-treize sculpteurs devant participer à son ornementation.

    Avant de détailler l'intérieur du palais Garnier, attardons-nous sur les décorations extérieures...

                       

    À la mort de l'architecte, en 1898, il est décidé d'ériger un petit monument à son souvenir et à sa gloire qui est inauguré durant l'année 1903. On l'installe au pied de la rotonde de l'Empereur et en retrait des grilles qui en protègent l'accès. On peut ainsi découvrir un buste représentant Charles Garnier accompagné, de chaque côté, d'un personnage féminin en pied réalisé également en bronze doré. Cet ensemble sculpté est posé sur un socle de pierre supportant un grand cartouche de métal rectangulaire dont la ciselure représente, en creux et dorée à la feuille, le plan du niveau principal de l'Opéra.

                                                        

     

                                                        

     

     

      Les élèves attentifs aux récits de notre guide du jour : Christine Eschenbrenner.

     

    La salle de spectacle et son magnifique rideau de scène rouge!

    C'est la première fois dans l'histoire du Théâtre que des sièges sont tapissés de rouge. Dans les autres théâtres, on utilisait plutôt des couleurs froides, telles que le bleu, le vert, l'argent. A l'époque, il était fréquent que les théâtres brûlent. Or la superstition faisait qu'on évitait le rouge, couleur chaude rappelant le feu. Le rideau de scène, au drapé rouge et or et peint en trompe-l'oeil, est surmonté d'un imposant lambrequin présentant, en son centre, un cartouche. Une devise y figure, choisie par Garnier lui-même, et la mention « ANNO 1669 » rappelle l'époque de la création de l'Académie royale de musique.

     

                                                  

     Les loges latérales et la fameuse loge n°5 du fantôme de l'Opéra...

     

                                 

    Les moindres détails sont soignés, rendant l'ensemble particulièrement impressionnant. Ici des sculptures et une colonne entre les loges...

        

                           

    Dans les années 1960, Malraux décide de changer le plafond de la salle de spectacle. En effet, le précédent (photo de droite) est très dégradé à cause de la fumée dégagé par l'éclairage au gaz et très abîmé suite aux nombreuses restaurations. Le nouveau plafond (photo de gauche), refait par Marc Chagall, est donc prêt en 1964. Cette gigantesque peinture de 240 m² s'inspire du lieu, des spectacles. Elle figure 14 scènes des opéras et ballets les plus célèbres, et représente 4 ans de travail.

    Le lustre fait 8 tonnes. Une fois par an, il est descendu pour être nettoyé.

        

     

     

     Petite photo souvenir sur le grand escalier...

    Le grand escalier, la fierté de son architecte, Garnier. D'après ce qu'on nous a expliqué, il lui tenait particulièrement à cœur. Il conçoit cet escalier tout en lignes sinueuses, en courbes. Garnier tenait aux couleurs de celui-ci. Garnier savait exactement quelles couleurs il voulait pour cet escalier, mais les marbres ne se trouvaient pas en France. Il fait ainsi une sorte de tour du monde pour sélectionner les marbres qu'il souhaite, faisant venir des marbres d'Italie, de Suède, et de nombreux autres pays. L'escalier compte ainsi 24 sortes de marbres, et l'opéra dans son ensemble 45 types de marbre différents.

      

     Les balcons et arcades...

     

                                  

     

     

                       

    Dans la galerie de l'entrée principale, quatre sculptures (ici trois en photos, il manque celle de Rameau) en pierre de grandes dimensions attirent immédiatement le regard. À l'effigie de grands compositeurs des XVIIe et XVIIIe siècles, elles représentent à échelle plus grande que nature et, de gauche à droite, Rameau, Lully, Gluck et Haendel en position assise.

     

    La "Rotonde des abonnés" - Dans sa manière de dessiner l'architecture de l'Opéra, Garnier veut que les abonnés découvrent ce palais un peu comme une fleur qui s'ouvrirait devant leurs yeux. Cette rotonde basse, mal éclairée, dégage une ambiance de mystère.

     

    Au centre de cette rotonde on peut voir une grille d'aération autour de laquelle courent des signes. En regardant avec attention, on peut y lire : "1861-1875 Jean Louis Charles Garnier" : les dates de construction ainsi que le nom de l'architecte. Sans doute par modestie, Charles Garnier n'a signé son œuvre que fort discrètement...

     

    La conception du grand foyer s'inspire des dispositions et de l'inspiration décorative des galeries des châteaux de la Renaissance française du XVI siècle (chateau de Fontainebleau) et du siècle de Louis XIV galerie d'Apollon au louvre, galerie des Glaces à Versailles). Un savant jeu de miroirs et de baies ouvrants sur les rues et façades environnantes vient encore accentuer ses vastes dimensions. Cet endroit est pensé, à l'origine, comme un point de rencontre des spectateurs toutes catégories sociales confondues.

    Le grand foyer comprend aussi de nombreuses peintures. Au plafond on peut voir la représentation de genres de la musique (mythologie, musique champêtre, tragique, scènes bibliques, etc). Quel que soit le sujet, il y a une rapport avec la musique et/ou la danse dans les diverses peintures de cette salle.
    Au XIXe siècle, un instrument de musique symbolisait chaque pays. Cette symbolique est reprise dans des médaillons courant le long du mur droit du grand foyer (côté fenêtres). Ainsi le premier médaillon contient des castagnettes, ce qui représente l'Espagne, puis le tambour représentant la France, le violon l'Italie, l'orgue l'Allemagne, enfin la cornemuse la Grande-Bretagne.

     

                

     

         

     

     

             

     La "rotonde du Glacier": lieu de distribution de rafraîchissements et glaces lors des entractes ou avant les représentations. Elle se caractérise par sa luminosité et son plafond peint par Georges Jules-Victor Clairin, une ronde de bacchanales et de faunes. Tout autour est disposée, entre les fenêtres, une série de huit tapisseries d'après des cartons peints par A.J. Mazerolle. Ces œuvres représentent les diverses boissons que l'on peut commander : « le champagne », « le café », « le thé », « l'orangeade » et autres breuvages, mais aussi « la pêche » et « la chasse ».

     

    Découverte des plateaux techniques de l'Opéra Bastille - Visite commentée par M. Bontemps (voir la rubrique rencontre/interview)...

     

     

    IMPRESSIONS  DES  ELEVES  APRES  LA  SORTIE...

          

            

                                                                            

     


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